Située à 75 km du centre-ville de Siguiri, la sous-préfecture de DiDi a plusieurs agents de sécurité dans le souci de bien servir la population surtout d’assurer sa protection. Mais très malheureusement, le poste de police basé au centre de la sous-préfecture est transformé en palais de justice parallèle, chose qui dépasse l’entendement des populations.
Rencontré, Mamoudou Keita l’une des victimes a expliqué sa mésaventure avec le commandant du poste de commissariat. « C’est un citoyen qui a porté plainte contre moi concernant ses matériels de travail. C’est ainsi qu’on s’est rendu au poste de police basé à DiDi, et j’ai reconnu les faits. On s’est compris avec le plaignant, la somme totale c’est sept millions cinq cent mille 7500000 gnf de nos francs. Donc j’ai pris un engagement pour payer l’argent. Après tout, le poste de police m’a dit de payer cinq millions (5000000 gnf), cela m’a beaucoup dépassé. Nous prenons ce poste de police comme une justice parallèle et si tel est le cas qu’on nous dise. Donc finalement j’ai payé huit cent mille (800000 gnf) », a-t-il expliqué.
Il faut avouer que la plupart de nos postes de police, de gendarmerie évoluent de cette façon, au détriment de la population. Cette pratique est aujourd’hui la vraie image de nos commissariats dans les localités dans lesquelles ils sont installés.
Moussa KoutoubouCondé, correspondant à Siguiri
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Last modified: 5 avril 2023